Il est très intéressant d’automatiser l’installation de Linux. Cela évite de répéter des tâches répétitives.. et d’en oublier éventuellement :
- Création de l’utilisateur et de son mot de passe (changer la valeur selon le demandeur)
- Paramétrage en Français (langue, clavier, pays,…)
- Bloquer les dist-upgrades LTS (qui plantent)
- Ajouter des paquets / applications …
Comparaison des différentes méthodes d’installation automatisée de Linux, pour mieux comprendre leurs avantages et inconvénients en fonction de vos besoins spécifiques.
Critère | Preseed | Autoinstall(Ubuntu 20.04+) | Cloud-Init | Curtin | Kickstart |
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Utilisation | Utilisé pour les installations automatiques, traditionnellement sur les versions plus anciennes d’Ubuntu (avant 20.04) | Recommandé pour les installations automatisées d’Ubuntu Server à partir de 20.04 | Initialisation de systèmes après installation. Utilisé largement dans le cloud mais aussi pour des installations locales | Installateur pour les serveurs, utilisé souvent avec Autoinstall | Utilisé principalement avec les distributions basées sur Red Hat (Fedora, CentOS) |
Format de configuration | Fichier texte (ini) | Fichier YAML | Fichier YAML | Fichier YAML | Fichier texte (Kickstart) |
Complexité | Modérément complexe, mais peut devenir difficile à maintenir dans les grandes configurations | Plus simple et plus moderne que Preseed. Syntaxe YAML facile à lire | Simple à utiliser et à adapter pour de nombreuses configurations système | Plus technique et complexe à configurer | Simple pour des configurations de base, mais limité par rapport à Preseed |
Flexibilité | Très flexible pour les installations, mais manque certaines options modernes (p. ex., prise en charge des clouds) | Très flexible et moderne, avec de nombreuses options pour l’automatisation des installations | Flexible pour la post-configuration et le provisionnement | Spécifique aux partitions et aux installations rapides de serveurs | Moins flexible que Preseed, mais adapté pour des configurations basiques |
Utilisation dans le Cloud | Peu utilisé | Utilisé dans des environnements cloud et serveurs | Principalement conçu pour le cloud (AWS, Azure, OpenStack), mais utilisable localement | Utilisé dans les environnements cloud et pour l’installation de serveurs physiques | Pas directement adapté pour le cloud, sauf dans certaines configurations |
Installation Desktop | Supporte les installations Desktop | Moins courant pour les desktops (mais possible avec modification) | Rarement utilisé pour les desktops directement (mais utilisable) | Principalement destiné aux serveurs | Moins commun pour les installations Desktop |
Personnalisation avancée | Offre de nombreuses options de personnalisation, mais certaines limitations existent pour des tâches spécifiques comme le fond d’écran | Très flexible, gère les partitions, les paquets, et les options d’installation complexes via YAML | Utilisé surtout pour la configuration post-installation (utilisateurs, paquets, réseaux, etc.) | Très puissant pour les installations de serveurs (gestion du stockage avancé, partitionnement) | Moins puissant pour les personnalisations avancées, mais suffisant pour des tâches basiques |
Mise à jour & Support futur | Déprécié pour les versions récentes d’Ubuntu, bien que toujours supporté dans les anciennes versions | Recommandé pour les versions modernes (20.04 et +). Meilleur support pour les futures versions | Supporté et très activement utilisé, surtout dans le cloud | Utilisé avec Autoinstall pour des installations de serveur, très performant pour le partitionnement | Toujours supporté, mais principalement pour les distributions non-Ubuntu |
Partitionnement | Supporte le partitionnement automatisé, mais complexe à configurer manuellement | Très flexible avec le partitionnement grâce au YAML | Ne gère pas le partitionnement directement, mais utilisé pour le provisionnement | Très puissant pour les scénarios de partitionnement complexes | Supporte les configurations de partitionnement basiques |
Paquets & Dépendances | Gère bien l’installation de paquets pendant l’installation | Gère bien l’installation de paquets, moderne et flexible | Gère l’installation de paquets post-installation | Gère l’installation de paquets pendant l’installation | Gère l’installation de paquets pendant l’installation |
Le fichier YAML pour l’installation de Xubuntu 24.04 = https://linux.1ere-page.fr/xubuntu24.yaml
Utilisation : Lancer l’installation de Xubuntu et choisir l’option : Installation Automatisée et saisir l’URL ci-dessus
Solution 2 : Executer un script comme install de Emmabuntus